• Les grandes phases de la vie politique, 1919-1939

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    Les grandes Phases de la vie politique (1919-1939): de l'illusion au mythe.

     

    -1919-1924 le « Bloc national »:

    -Une Chambre « bleu horizon » (novembre 1919): fermeté face à l'Allemagne, anticommunisme, ordre moral et social (grèves de 1920 réprimées), alternance de laxisme budgétaire et de pression fiscale.

    -Des gouvernements d'union nationale marqués à droite: Millearand (janv-sept 1920), Briand (janv 1921-janv 1922), Poincaré (janv 1922 – juin 1924).

     

    -1924-1926 Le « Cartel des gauches »:

    -Majorité relative pour les listes uniques radicaux/socialistes aux législatives de juin 1924 face à des droites divisées.

    -Des gouvernements radicaux (Herriot juin 1924- avril 1925) ou républicains-socialistes (Painlevé, Briand), soutenus par la SFIO, avec l'appoint des centristes.

    -Une nouvelle orientation: détente internationale, laïcité militante, apaisement social.

    -L'échec financier du Cartel (le « mur d'argent »): fuite des capitaux, maladresses de gestion, chute du deuxième ministère Herriot (21 juillet 1926)

     

    -1926-1932 La domination des modérés:

    -Le gouvernement Poincaré d'Union nationale sans la SFIO (juil 1926- juil 1929): rétablissement financier, rapprochement avec l'Allemagne.

    -Victoire de la droite modérée aux législatives de 1928: gouvernements Briand, Tardieu (nov 1929- déc 1930 et fev 1932) et Laval (janv 1931-fév 1932) sans les radicaux: « politique de la prospérité » (retraite du combattant, assurances sociales et grands travaux), durcissement international, premiers effets de la crise.

     

    -1932-1936 Des gouvernements de coalition impuissants:

    -L'éphémère retour de l'Union des gauches (1932-1934): instabilité des gouvernements radicaux (Herriot, Daladier, Sarraut, Chautemps) sans participation de la SFIO, inaction économique et financière, difficulté sociales et agitation des ligues.

    -7 février 1934: démission de Daladier après les émeutes de la veille, basculement de la majorité vers le centre droit incluant les radicaux.

    -Cabinets Doumergue (fév-nov 1934), Flandin (nov 1934- juin 1935), Laval (juin 1935-janv 1936): échec de la réforme de l'Etat, décrets-lois financiers contestés.

    -Montée du « Rassemblement populaire » antifasciste (1934-1935): PCF, SFIO, raicaux, syndicats, associations de gauche (programme « Le pain, la paix, la liberté »).

     

    -1936-1938 Le Front populaire:

    -Victoire étroites de la gauche aux élections d'avril-mai 1936: Blum chef du gouvernement (participation radicale, soutien communiste).

    -Mai-juin 1936: grèves massives et occupations d'usines (7-8 juin 1936 accords de Matignon); mesures économiques et sociales (le « bel été 36 »), promotion des loisirs populaires (sport, culture), dissolution des ligues.

    -Les difficultés du Front populaire (automne 1936-1938): « non-intervention » en Espagne critiquée, « pause » dans les réformes (fév 1937), dévaluation et déficits financiers, renversement de Blum par le Sénat (juin 1937, gouvernement Chautemps/

     

    -1938-1939 L'agonie du Front populaire:

    -Chute du deuxième ministère Blum « d'Union nationale » (mars-avril 1938).

    -Gouvernement Daladier et rupture de la coalition de Front Populaire: virage libéral, échec de la grève du 30 nov 1938 contre les décrets-lois de Reynaud, coalition des radicaux et de la droite ( déc 1938), priorité à la Défense nationale.


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